samedi 9 août 2014

Soleil de minuit



Je l’appelais soleil de minuit
Le quotidien de mes ennuis
Elle passait chaque matin et souriait
Sur mon chemin, je la croisais, elle riait
Elle me regardait et disait « Bonjour
Le rituel de tous les jours.
Puis soudain, elle disparaissait sans laisser de traces.
Ainsi, je devinais que c’est l’heure des classes
Alors, je reprenais mon chemin vers l’inconnu
parmi mes pensées, je la voyais une symphonie
Et maintes fois, je vaguais sans destinations
La revoir demain sera une obligation
Elle se dérobait et j’ignorais ce qu’elle avait
C’est sa façon de m’aimer et je le savais
Je l’aimais avec âme et conscience
Ange gardien de l’innocence
Dans mes rêves, après minuit, elle me visitait
Incompréhensive, le lendemain elle m’évitait
!Comme un canot s’échouait sur un lointain rivage
Ainsi, devant moi se dessinait un grand virage
Puis venaient les nuits folles de l’été
Enfin, j’ai découvert au juste ce que je méritais
Tard je me suis rendu à l’évidence
Et je me suis aperçu de son insouciance
Soleil de minuit s’appelait Houda,
Statue de bronze, âme de Bouddha
Doux châtiment que je connais ta douleur moi seul
? Es- tu un coup de cœurs ou un excè de zèle

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